Les travailleurs des foyers de soins repoussent les attaques sur leur régime de retraite

 

Fredericton, N.-B. – Le Conseil des syndicats des foyers de soins du NB (CSFSNB), qui représente plus de 4 600 travailleurs de foyers de soins, a tenu une conférence de presse aujourd’hui. Le Conseil a annoncé qu’il avait engagé une procédure judiciaire pour faire appliquer la loi sur les pensions et protéger les pensions des travailleurs des foyers de soins.

 

« Ce matin, le SCFP a déposé une plainte officielle auprès du Bureau du surintendant des régimes de pension du N.-B., pour l’inciter à intervenir, car la province sous-finance délibérément le régime de retraite à prestations définies des travailleurs des foyers de soins », a déclaré Sharon Teare, présidente du CSFSNB.

« En refusant de permettre l’ajustement des niveaux de contribution de nos employeurs et des membres du régime, la province ne respecte pas ses obligations légales de garantir une pension viable pour plus de 4 500 travailleurs et des milliers de retraités », a dit Jason St-Onge, 1er vice-président du CSFSNB.

Dans le document juridique de 25 pages, le Conseil note que le gouvernement n’a pas fait preuve de la diligence requise au fil des ans. Le gouvernement a ignoré les multiples appels des travailleurs à ajuster les niveaux de contribution, et maintenant, le déficit du régime a atteint 112 millions de dollars.

La Loi sur les prestations de pension et la Loi sur les régimes de pension du personnel des foyers de soins sont claires : le régime de retraite doit être entièrement financé ou en voie de l’être afin que les prestations promises puissent être maintenues. « Ils ne peuvent pas cotiser moins que le coût de ce qui a été promis aux membres du régime, et ils ne peuvent pas ignorer les déficits et les laisser se creuser », a déclaré Emily Niles, spécialiste des régimes de retraite du SCFP. « Le surintendant doit intervenir, car les lois ont été conçues pour garantir que les régimes soient entièrement financés ou soient en voie de l’être, afin que les prestations promises puissent être maintenues », a ajouté Mme Niles.

Le régime de retraite du NBCNHU verse en moyenne 7 300 $ par an à chaque retraité. « Ce n’est pas un gros régime, et il devrait être amélioré, pas attaqué et miné par ce gouvernement qui prétend se soucier de ses travailleurs de première ligne », a déclaré M. St-Onge.

« Le gouvernement Higgs fabrique une crise des pensions dans les foyers de soins pour justifier les réductions de prestations, c’est pourquoi nous intentons une action en justice pour défendre nos membres. Les travailleurs ne resteront pas les bras croisés pendant que leur régime de retraite se détériore », a conclu Mme Teare.

Pour plus de renseignements :

Jason St-Onge
Vice-président, Conseil des syndicats des foyers de soins du N.-B.

506-740-7933

Simon Ouellette
Représentant syndical aux communications du SCFP

506-229-6038

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IL RESTE QUE 50 JOURS …..POUR UNE ENTENTE ÉQUITABLE

 

 

LUNDI 19 juillet 2021, le SCFP NB, qui représente plus de 28 000 travailleurs, invitait les médias à une conférence de presse virtuelle. Le 19 juillet marque le 50e jour depuis que le SCFP NB a lancé un ultimatum de 100 jours au premier ministre Higgs de régler la crise ouvrière que ses députés et lui-même ont créé. Le syndicat fera le point sur les négociations.

 

Confrères, consoeurs, ami(e)s,

Le SCFP NB, qui représente plus de 28 000 travailleurs au Nouveau-Brunswick, a tenu une CONFÉRENCE DE PRESS (CLIQUER ICI) aujourd’hui. Le syndicat a annoncé que le premier ministre Blaine Higgs n’a toujours pas pris de mesures significatives pour négocier des ententes équitables avec plus de 22 000 membres du SCFP.

Plus de 50 jours se sont écoulés depuis que nous avons posé un ultimatum au premier ministre pour régler la crise du travail que lui et ses députés ont créée. Malheureusement, M. Higgs continue d’acculer les travailleurs au mur. S’il ne fait rien dans les 50 prochains jours, nous serons obligés de tenir des votes de grève à l’échelle de la province.

Sandy Harding, la directrice régionale des Maritimes du SCFP, et moi-même avons rencontré le premier ministre Higgs en juillet. Il n’a pas voulu s’engager à résoudre la crise de recrutement et de rétention dans les services publics, ni reconnaître qu’un salaire ou une rémunération équitable doit faire partie de la solution. Nous avons fait preuve de professionnalisme, de respect et de politesse, et nous avons été très clairs avec lui. Nous lui avons dit que les travailleurs ne sont pas avides ou irresponsables, qu’ils ont travaillé pendant la pandémie et que la plupart d’entre eux n’ont pas eu d’augmentation de salaire équitable depuis de nombreuses années. Nous avons fait savoir à M. Higgs que des zéros pour des héros, c’est inacceptable.

La semaine dernière, les 10 500 membres de la section locale 1252 du SCFP ont tenté d’obtenir une entente équitable par la conciliation. Il était clair que les négociateurs de la province n’étaient pas intéressés par autre chose qu’un gel des salaires. La conciliation est terminée, une impasse sera déclarée dans les prochains jours.

  1. Higgs a jusqu’à la fête du Travail pour résoudre les contrats non réglés. Plus de 19 000 membres du SCFP sont déjà ou seront bientôt en impasse et près de 2 800 autres travailleurs pourraient bientôt se joindre à eux.

Les gouvernements de l’Î.-P.-É. et de la Nouvelle-Écosse ont pu régler les contrats avec les travailleurs sans que personne ne fasse la grève. Une résolution équitable, sans que personne ne soit obligé a faire la grève, c’est ce que nous voulons. Toutefois, si Higgs ne nous laisse pas d’autre choix, nous devons nous préparer à l’action, et ce à l’échelle de la province.

Joignez-vous à moi et signez la pétition pour rappeler à Higgs qu’il doit traiter les travailleurs du secteur public avec respect. Les héros de première ligne méritent mieux que des zéros.

 

« Les infirmières auxiliaires sont aussi des infirmières », selon le Syndicat des travailleurs de la santé

Lundi, la section locale 1252 du SCFP, le syndicat qui représente plus de 9 000 travailleurs de la santé au Nouveau-Brunswick, a tenu une conférence de presse virtuelle pour demander au gouvernement de reconnaître le travail effectué par les infirmières auxiliaires autorisées (IAA)

« Le système de soins de santé repose largement sur les épaules des IAA pour les soins hospitaliers et extra-muraux. Malgré cela, le gouvernement du NB refuse toujours de reconnaître l’importance et la portée de cette profession dans le système de soins de santé aujourd’hui. Nous sommes au bord d’une crise de recrutement et de rétention. Quand-est-ce que le gouvernement reconnaîtra-t-il les changements qui devraient être apportés à leurs salaires et à leurs conditions de travail ? » a demandé Norma Robinson, présidente du Conseil des syndicats hospitaliers du NB (Section locale 1252).   

Le CSHNB a demandé que le gouvernement fasse immédiatement ce qui suit :  

  1. Terminer le processus d’évaluation conjointe des emplois (exigé par le syndicat il y a deux ans) afin que les IAA obtiennent une reconnaissance immédiate de leur salaire ; 
  2. Reconnaître que les IAA du Nouveau-Brunswick devraient avoir le droit d’être appelées infirmières, comme dans toutes les autres provinces canadiennes ; 
  3. Régler les problèmes de recrutement et de rétention en reconnaissant la valeur de leur travail et en les rémunérant en conséquence, comme le font les autres provinces de l’Atlantique ; et 
  4. Abandonner le plan de gel salarial et de mandats de restriction salariale pour à tous les travailleurs du secteur public. Higgs devrait se présenter à la table des négociations avec une augmentation de salaire respectueuse pour tous les travailleurs de la santé, car les « zéros » qu’il leur promet sont un manque de respect total envers ceux et celles qu’il appelle pourtant les « héros de première ligne ». 

Les IAA sont des infirmières de première ligne que les patients voient tous les jours dans les hôpitaux. Elles sont responsables de la gestion des plans de soins aux patients. Aujourd’hui, elles travaillent en collaboration avec les infirmières et les médecins pour faire bien plus que des soins de base aux patients. Le SCFP 1252 note que le champ de pratique des IAA est à 90 % celui d’une infirmière autorisée au Nouveau-Brunswick, mais que les IAA ne gagnent que 64 % du salaire horaire d’une infirmière autorisée. 

« Malgré l’augmentation des exigences en matière de travail, de compétences et de formation, malgré les pressions exercées par la COVID-19 sur les IAA, le gouvernement du Nouveau-Brunswick n’a rien fait pour ajuster ce qui est le pire des régimes de rémunération et de reconnaissance des IAA dans toutes les provinces de l’Atlantique. Les IAA du Nouveau-Brunswick gagnent en moyenne 14 % de moins que les IAA de l’Î.-P.-É., de la N.-É. et de T.-N.-L. », dénonce-t-elle.  

« Récemment, les IAA ont fait part de leurs inquiétudes aux médias, sur la façon dont il pourrait y avoir un exode des travailleurs si rien n’est fait, et je suis d’accord : si le gouvernement n’agit pas, la situation va s’aggraver », a ajouté Norma Robinson. 

Au cours de la conférence de presse, Mme Robinson a condamné la stratégie actuelle de « diviser pour mieux régner » utilisée par les politiciens et les rédacteurs de journaux de Brunswick News pour tromper les travailleurs et les amener à blâmer leurs syndicats pour les mauvaises conditions de travail.  « Soyons clairs, la direction et le gouvernement décident des conditions de travail, et les syndicats font pression pendant les négociations pour obtenir l’équité et la reconnaissance de tous. Mais avec le plan de gel des salaires de Higgs, ils ne laissent aucune place à la négociation de bonne foi et à l’équité pour les IAA », a déclaré Mme Robinson.  

« Les travailleurs sont poussés au maximum, ce plan de gel des salaires est une bombe à retardement. Les IAA sont épuisées et ont assez attendu. Nous invitons tous nos membres à pousser le gouvernement à sortir de son inaction », a conclu M. Robinson.   

Quelques faits en bref :  

  • Il y a plus de 4000 IAA au Nouveau-Brunswick, dont la moitié travaille dans les hôpitaux, le reste travaillant principalement dans des foyers de soins de longue durée et des foyers de soins spéciaux. La section locale 1252 du SCFP représente plus de 2000 IAA dans le système de santé du Nouveau-Brunswick.  
  • Il y a deux ans, le gouvernement a promis dans la convention collective de mener un processus d’évaluation conjointe des emplois, afin d’ajuster correctement la reconnaissance et les salaires des IAA dans les services aux patients. Le gouvernement actuel a bloqué le processus pour éviter de rémunérer équitablement les IAA
  • Il y a un besoin urgent d’IAA : Environ 200 sont diplômées chaque année au NB, mais plus de 800 prendront leur retraite au cours des 5 prochaines années. 
  • Au fil des ans, les exigences en matière de formation des IAA au NB ont augmenté : initialement, il s’agissait d’un programme de 12 mois, mais il est devenu un programme d’études de 18 mois en 2004 et a été porté à 24 mois en 2012